Les différences hormonales entre les sexes jouent un rôle important. Par exemple, les œstrogènes chez les femmes influencent la souplesse, la récupération et l’endurance, tandis que la testostérone chez les hommes est liée à un développement musculaire plus important et une meilleure capacité de force brute.
Les fluctuations hormonales tout au long du cycle menstruel chez les femmes peuvent aussi affecter les performances. Par exemple, certaines femmes peuvent éprouver plus de fatigue ou de douleur pendant la phase prémenstruelle, tandis que d’autres peuvent se sentir plus fortes et énergiques pendant la phase ovulatoire.
Les femmes ont des hanches plus larges et un bassin plus large que les hommes, ce qui modifie la dynamique de la marche, de la course et de l’agilité. Cela peut entraîner une mécanique corporelle différente, avec par exemple un risque plus élevé de blessures comme les douleurs au genou (notamment le syndrome fémoro-patellaire).
Les femmes sont aussi plus sujettes à certaines blessures liées à la surutilisation (comme les fractures de stress ou les tendinites) à cause de différences dans la densité osseuse, qui est généralement plus faible chez les femmes, surtout après la ménopause.